Partie faire sa vie en Allemagne, Jasna revient en Croatie rendre visite à sa mère Anka, qui résiste au temps, à la maladie et aux aspirations de ses proches. Mais Anka, méfiante et acariâtre, tient à garder son autorité et n'accepte la présence de personne. Entre les deux femmes s'engage alors une lutte intime, emplie de souvenirs, d'émotions et d'une incessante force de vivre.
2020
Festival International de Film Saint-Jean-de-Luz : Prix d'interprétation féminine (Daria Lorenci)
Festival Festival du Film de La Rochelle : en sélection officielle
Porté “à bout de visage” par son héroïne, un magnifique appel à l’amour et à la vie. Les Fiches du Cinéma
Un traitement formel que le jeune réalisateur assume avec une cohérence qui impressionne. Libération
Dans le registre des rapports tendus entre générations, ce film croate distille une émouvante singularité. Télérama
Parmi les innombrables films sur les relations parents-enfants, celui de Jure Pavlovic se situe dans une bonne moyenne, entre les deux pôles extrêmes figurés par Sonate d’automne, d’Ingmar Bergman, sommet du déchirement entre une génitrice et sa rejetonne, et Mère et fils, d’Alexandre Sokourov, qui célèbre de façon élégiaque le rapport apaisé d’un homme avec sa mère agonisante. L'Humanité
"Mère et fille" pourrait courir le risque de la saturation pathétique si l’écriture des personnages ni la progression des séquences ne semblaient aussi justes. Nul effet lacrymal ni racolage mélancolique dans cette lointaine déclinaison de "La Gueule ouverte" (Pialat, 1974). Positif
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